Il y a deux ans, l’once d’or dépassait les 1 500 dollars. Un seuil jamais enregistré pour le métal jaune. Le rythme de progression était alors impressionnant. En moins d’un mois, l'or avait gagné 53 dollars. Cette flambée s’explique surtout par le fait que l’or devient la valeur refuge de référence face à d’autres actifs que les investisseurs jugent trop risqués.
Mauvais signe pour l’économie
Pourtant, en quelques semaines tout s’est effondré. En deux séances, il a perdu près de 30 %, ce qui ne s'était pas vu depuis 30 ans. La baisse du cours de l'or, qui a été sur la seule journée de lundi la plus importante jamais enregistrée, s'est traduite par plusieurs milliards de dollars de pertes pour les investisseurs. Bref, la folie des prix continue. Les inquiétudes nées de la chute de l'or ne doivent cependant pas faire oublier que le métal précieux n'était pas à l'abri d'une correction après avoir vu son prix monter sans interruption depuis douze ans, avec un gain de 52% sur les trois dernières années.
Le cours de l'once d'or est depuis repassé au-dessus des 1 400 dollars, en raison d'une reprise des achats physiques. Néanmoins, les inquiétudes demeurent. La chute de l'or, qui s'accompagne plus généralement d'un déclin des cours du pétrole et des métaux, reflète l'incapacité de la Réserve fédérale des États-Unis et d'autres banques centrales à générer une demande solide, malgré l'injection de vastes sommes de liquidités dans le système financier mondial.
Le cours de l'once d'or est depuis repassé au-dessus des 1 400 dollars, en raison d'une reprise des achats physiques. Néanmoins, les inquiétudes demeurent. La chute de l'or, qui s'accompagne plus généralement d'un déclin des cours du pétrole et des métaux, reflète l'incapacité de la Réserve fédérale des États-Unis et d'autres banques centrales à générer une demande solide, malgré l'injection de vastes sommes de liquidités dans le système financier mondial.