Le 24 septembre 2009, le G20 se réunissait à Pittsburgh. Objectif affiché : trouver un modèle de croissance mondiale plus équilibré. Les dirigeants du G20 se sont aussi engagés à agir ensemble pour relever les normes bancaires en termes de fonds propres, mettre en œuvre des normes internationales strictes en matière de rémunérations afin d'assurer que les grandes sociétés multinationales assument la responsabilité des risques qu'elles prennent.
Ils ont également décidé de démocratiser leurs systèmes de décision, en donnant davantage de poids aux pays émergents dans les organisations financières internationales en transférant au moins 5 % des quote parts au sein du Fonds monétaire international et «au moins 3%» des droits de vote à la Banque mondiale. Ils ont aussi accru le rôle du FMI dans la gouvernance économique mondiale, en augmentant ses pouvoirs de surveillance et de coordination des politiques économiques nationales.
Des promesses qui ne font plus aucun effet
Deux ans plus tard force est de constaté que le G20 enchaîne échec après échec. Pire encore, aujourd’hui les promesses du G20 n’arrivent plus à apaiser les craintes des marchés financiers. Nous n’irons pas jusqu’à dire que l’organisation est devenue inutile mais elle ferait bien de trouver rapidement une unité afin d’être enfin crédible.