Les atouts de l’univers des « smid-caps » européennes sont structurels et tiennent autant aux fondamentaux de ce segment de marché qu’au profil de ces entreprises. Du fait même de leur taille plus modeste, ces entreprises affichent une croissance généralement plus forte que leurs homologues de grande capitalisation, grâce à un effet de base favorable. Elles sont aussi, le plus souvent, issues de secteurs particulièrement dynamiques.
Génération de valeur
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Les petites et moyennes valeurs européennes représentent un vivier de 1 500 sociétés dont les capitalisations s’établissent de 200 millions à 5 milliards d’euros. Le territoire des petites et moyennes compagnies est encore relativement peu exploré par les analystes et gérants d’actifs. « Pour les spécialistes de ce segment, c’est un avantage compétitif. Il est possible de trouver des pépites encore peu connues de l’ensemble du marché » estime Charles Anniss, Gérant de portefeuille Petites et moyennescapitalisations, qui vient de rejoindre UBP pour y lancer un nouveau fonds consacré à ces valeurs.
Si le profil, la santé ou le business-model de ces entreprises sont évidemment disparates, l’univers d’investissement des smid-caps semble se prêter plus facilement à la génération de valeur. « Cet univers d’investissement compte beaucoup d’entreprises évoluant dans des secteurs de niche, capables d’imposer du pricing power grâce à leur savoir-faire industriel, leurs produits exclusifs ou leurs innovations. Ces caractéristiques sont des gages de visibilité sur la croissance bénéficiaire de l’entreprise » explique Charles Anniss. C’est notamment le cas dans les secteurs manufacturier, des services technologiques ou de la santé, en Suède ou en Allemagne, où le tissu des petites et moyennes entreprises est dense. « Nous pensons qu’il existe un momentum sur les résultats des smid-caps européennes en 2016 et 2017. Leur croissance devrait être dans l’ensemble supérieure à celle des grandes capitalisations, dont les résultats sont plus impactés par les difficultés du secteur bancaire » ajoute-t-il.
Si le profil, la santé ou le business-model de ces entreprises sont évidemment disparates, l’univers d’investissement des smid-caps semble se prêter plus facilement à la génération de valeur. « Cet univers d’investissement compte beaucoup d’entreprises évoluant dans des secteurs de niche, capables d’imposer du pricing power grâce à leur savoir-faire industriel, leurs produits exclusifs ou leurs innovations. Ces caractéristiques sont des gages de visibilité sur la croissance bénéficiaire de l’entreprise » explique Charles Anniss. C’est notamment le cas dans les secteurs manufacturier, des services technologiques ou de la santé, en Suède ou en Allemagne, où le tissu des petites et moyennes entreprises est dense. « Nous pensons qu’il existe un momentum sur les résultats des smid-caps européennes en 2016 et 2017. Leur croissance devrait être dans l’ensemble supérieure à celle des grandes capitalisations, dont les résultats sont plus impactés par les difficultés du secteur bancaire » ajoute-t-il.
Opérations de M&A, grandes tendances démographiques et mutations industrielles
Quelques écueils sont toutefois à éviter. Plus que dans d’autres compartiments des marchés actions, la sélectivité des titres reste précieuse. « C’est un univers particulièrement réservé aux stock-pickers, car plus qu’ailleurs la liquidité et la volatilité peuvent représenter des obstacles. Une approche titre par titre permet d’éviter la dispersion des performances ». Pour ce faire, l’équipe d’UBP concentre son analyse sur les catalyseurs intrinsèques et exogènes des entreprises : d’un côté, la qualité du bilan de la société et de ses cashflows, de sa structure opérationnelle, de son management, sa culture d’entreprise ou encore sa capacité à structurer ses coûts, de l’autre, des critères relatifs à son environnement économique et sectoriel.
En termes de choix d’investissement, l’équipe cible aujourd’hui non seulement des entreprises dont la croissance est stable et visible (elles constituent environ 65% de l’exposition aux smid-caps dans les portefeuilles d’UBP), mais aussi des entreprises dont les résultats sont en forte progression après une phase de retournement, de restructuration ou d’évolution de leur business-model. Ces dernières peuvent afficher des points d’entrée intéressants en bourse. Historiquement, Charles Anniss a toujours détenu entre 50 et 60 positions, conservées entre 24 et 36 mois, dans son portefeuille petites et moyennes capitalisations.
« En ce moment, nous sommes particulièrement attentifs aux marchés français, irlandais ou espagnol, que nous jugeons intéressants » détaille-t-il. « Nous identifions quelques opportunités. Les compagnies faisant l’objet d’opérations de M&A – c’est notamment le cas dans les secteurs des services aux entreprises ou de la logistique – sont susceptibles de bénéficier d’une appréciation en bourse. Nous apprécions aussi les sociétés du secteur de la santé, en mesure de tirer parti de grandes tendances démographiques comme le vieillissement de la population, ou issues d’industries en mutation, du secteur technologique, capables de bénéficier d’évolutions disruptives » conclut Charles Anniss. Au sein des portefeuilles actions européennes de l’UBP, l’exposition aux smid-caps représentait ces dernières années entre 16 et 25%. Cette pondération devrait être augmentée dans les semaines à venir.
En termes de choix d’investissement, l’équipe cible aujourd’hui non seulement des entreprises dont la croissance est stable et visible (elles constituent environ 65% de l’exposition aux smid-caps dans les portefeuilles d’UBP), mais aussi des entreprises dont les résultats sont en forte progression après une phase de retournement, de restructuration ou d’évolution de leur business-model. Ces dernières peuvent afficher des points d’entrée intéressants en bourse. Historiquement, Charles Anniss a toujours détenu entre 50 et 60 positions, conservées entre 24 et 36 mois, dans son portefeuille petites et moyennes capitalisations.
« En ce moment, nous sommes particulièrement attentifs aux marchés français, irlandais ou espagnol, que nous jugeons intéressants » détaille-t-il. « Nous identifions quelques opportunités. Les compagnies faisant l’objet d’opérations de M&A – c’est notamment le cas dans les secteurs des services aux entreprises ou de la logistique – sont susceptibles de bénéficier d’une appréciation en bourse. Nous apprécions aussi les sociétés du secteur de la santé, en mesure de tirer parti de grandes tendances démographiques comme le vieillissement de la population, ou issues d’industries en mutation, du secteur technologique, capables de bénéficier d’évolutions disruptives » conclut Charles Anniss. Au sein des portefeuilles actions européennes de l’UBP, l’exposition aux smid-caps représentait ces dernières années entre 16 et 25%. Cette pondération devrait être augmentée dans les semaines à venir.