Autres articles
-
Un été en pente douce pour les marchés financiers
-
Comment faire confiance aux acteurs de la fintech ?
-
Les marchés financiers soulagés par la désinflation américaine
-
Les actifs risqués fragilisés par la hausse des rendements obligataires
-
Les actifs risqués résistent à la hausse des rendements obligataires
Seulement la moitié des banques testées sont jugées assez solides pour traverser la crise sans apport supplémentaire. Selon le scénario le plus noir, l’ensemble des banques étudiées pourrait faire face à une perte de 599 milliards de dollars d’ici à 2010.
Mais, sitôt sortis, ces chiffres sont déjà remis en cause. Au centre de la polémique, la méthodologie et les pressions exercées par les banques. Selon la presse américaine, les banques soumises aux tests auraient négocié afin que les autorités revoient à la baisse les montants de capital jugés nécessaires. Ainsi, selon le Wall Street Journal, Bank of America avait initialement besoin de plus de 50 milliards de dollars et non de « seulement » 33,9 milliards.
Néanmoins, les banques semblent avoir compris le message. Bank of America serait prête à émettre pour 18 milliards de dollars d’actions et à transformer des actions préférentielles détenues par des investisseurs institutionnels en actions ordinaires. Une autre option envisagée par la banque serait de vendre pour 10 milliards de dollars d’actifs. Citigroup n’a pas encore indiqué sa stratégie mais devrait faire de même.
La situation se complique pour les petites entités comme Regions Financial, Sun Trust ou encore Fifth Third Bancorp. Selon de nombreux analystes, le gouvernement pourrait de nouveaux être amené à intervenir. En revanche, pour les banques jugées plus solides, l’avenir s’annonce plus rose. En effet, ces dernières vont pouvoir bénéficier d’un avantage compétitif. En remboursant plus rapidement le gouvernement, elles pourront bénéficier d’un avantage compétitif.
Malgré une pertinence relative, le test de solidité des banques américaines a permis de rassurer les marchés financiers. L’Europe a donc décidé de faire de même en soumettant le secteur bancaire du vieux continent à un « test de résistance ». Espérons que l’Union européenne face mieux son travail…
Mais, sitôt sortis, ces chiffres sont déjà remis en cause. Au centre de la polémique, la méthodologie et les pressions exercées par les banques. Selon la presse américaine, les banques soumises aux tests auraient négocié afin que les autorités revoient à la baisse les montants de capital jugés nécessaires. Ainsi, selon le Wall Street Journal, Bank of America avait initialement besoin de plus de 50 milliards de dollars et non de « seulement » 33,9 milliards.
Néanmoins, les banques semblent avoir compris le message. Bank of America serait prête à émettre pour 18 milliards de dollars d’actions et à transformer des actions préférentielles détenues par des investisseurs institutionnels en actions ordinaires. Une autre option envisagée par la banque serait de vendre pour 10 milliards de dollars d’actifs. Citigroup n’a pas encore indiqué sa stratégie mais devrait faire de même.
La situation se complique pour les petites entités comme Regions Financial, Sun Trust ou encore Fifth Third Bancorp. Selon de nombreux analystes, le gouvernement pourrait de nouveaux être amené à intervenir. En revanche, pour les banques jugées plus solides, l’avenir s’annonce plus rose. En effet, ces dernières vont pouvoir bénéficier d’un avantage compétitif. En remboursant plus rapidement le gouvernement, elles pourront bénéficier d’un avantage compétitif.
Malgré une pertinence relative, le test de solidité des banques américaines a permis de rassurer les marchés financiers. L’Europe a donc décidé de faire de même en soumettant le secteur bancaire du vieux continent à un « test de résistance ». Espérons que l’Union européenne face mieux son travail…