Début novembre 2010, le phénomène de vols des métaux prenaient de l’ampleur à cause de la hausse des cours des métaux. Le prix du cuivre avait alors été multiplié par près de trois en moins de deux ans. Entre le premier semestre 2009 et celui de 2010, l'augmentation des vols de métaux avait atteint 123 %. Sans surprise, le cuivre arrivait en tête avec 59 % des vols répertoriés, suivi de l’acier, 18 %, et du plomb, 10 %.
30 millions d’euros par an pour la SNCF et le RFF
Deux ans plus tard, si la hausse des cours s’est stabilisé, les vols, eux, continuent d’inquiéter les industriels. Avec près de 11 000 cas de vols ou de tentatives de vols officiellement recensés en 2011 en France, le phénomène ne cesse d’augmenter, selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Leur cible favorite ? Les entreprises dans 32% des cas. Viennent ensuite les domaines de l’Etat, comme les installations de France Télécom, d’EDF ou de la SNCF (22,6% des cas), les chantiers (18,1%) et les entrepôts (11,5%).
Pour les entreprises, le préjudice est important mais difficile à chiffrer. Selon Les Échos, RTE et ERDF, filiales d’EDF, estiment le coût à environ 15 millions d’euros par an. La SNCF et le RFF ont recensé en 2010 pas moins de 3 353 vols et tentatives de vols, soit une hausse de 181 % en un an. Le préjudice a été estimé à quelque 30 millions d’euros et 5 800 heures de retard cumulées pour les trains. Un fléau qui oblige la SNCF et le RFF à renforcer leur système de surveillance, hélicoptères et coopération policière à l’appui.
Pour les entreprises, le préjudice est important mais difficile à chiffrer. Selon Les Échos, RTE et ERDF, filiales d’EDF, estiment le coût à environ 15 millions d’euros par an. La SNCF et le RFF ont recensé en 2010 pas moins de 3 353 vols et tentatives de vols, soit une hausse de 181 % en un an. Le préjudice a été estimé à quelque 30 millions d’euros et 5 800 heures de retard cumulées pour les trains. Un fléau qui oblige la SNCF et le RFF à renforcer leur système de surveillance, hélicoptères et coopération policière à l’appui.