Il y a deux ans, bien que les débats autour de l’application de la taxe carbone aient fait rage, le gouvernement était convaincu de sa nécessité. Pourtant, l’année d’après, le mardi 23 mars, François Fillon annonçait aux députés UMP l’abandon du projet de loi portant sur une contribution climat énergie. Le premier ministre s’était alors justifié en indiquant que cette taxe devait être européenne "pour ne pas plomber la compétitivité" des entreprises françaises, ou ne pas se faire.
La fiscalité verte : grand victime du coup de rabot
La fiscalité verte sera donc morte avant d’avoir vraiment exister puisque la taxe carbone en était le noyau. Pire encore, le peu qui existe actuellement risque fort de pâtir du coup de rabot annoncé par le gouvernement le 24 août dernier. Ainsi, les quelques mesures du Grenelle de l’environnement ayant été effectivement mis en place risque gros.
Malheureusement, le gouvernement considère la fiscalité verte comme un coût alors qu’il devrait le penser comme un investissement.
Malheureusement, le gouvernement considère la fiscalité verte comme un coût alors qu’il devrait le penser comme un investissement.