Début 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la Banque centrale européenne (BCE), inciter les banques, inciter les banques à améliorer leur gestion des risques afin de favoriser la reprise économique. Deux ans plus tard, elles n’ont toujours pas trouvé de recettes miracles. Pour le moment, malgré des montants colossaux de liquidités mises à leur disposition, les banques inquiètent toujours. Leur bilan demeure un sujet critique et le financement de l'économie n'est toujours pas satisfaisant.
Pas de recette miracle
La place et le rôle des banques de financement fait toujours débat. En Angleterre, John Vickers, économiste et chef de file chef de file de la commission qui a inspiré la réforme bancaire britannique, plaide pour une séparation des activités de banque de détail et de banque d'investissement. Pour le moment, ce projet ne fait pas encore l’unanimité en France. Selon de nombreux économistes, séparer la banque de détail et la banque d'investissement ne résoudra pas le risque systémique. Pour eux, la solution passe surtout pour une plus grande qualité de la gestion du risque et par la diversité des sources de liquidité d'une banque.
Longtemps réservé sur la séparation entre banque de détail et banque d'investissement, Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, s'était finalement résolu à annoncer en novembre un groupe de travail sur "la structure des banques et la séparation dans la gestion du risque". Un groupe de travail devrait toutefois rendre un rapport sur le sujet entre les mois de juin et septembre.
Longtemps réservé sur la séparation entre banque de détail et banque d'investissement, Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, s'était finalement résolu à annoncer en novembre un groupe de travail sur "la structure des banques et la séparation dans la gestion du risque". Un groupe de travail devrait toutefois rendre un rapport sur le sujet entre les mois de juin et septembre.