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Selon une étude réalisée par Duff & Phelps, société de conseil financier, en partenariat avec Mergermarket, le goodwill des sociétésdu STOXX® Europe 600, qui comprend des grandes, moyennes et petites capitalisations boursières de 18 pays d’Europe, s'est élevé à 65 milliards d'euros en 2012, soit une dépréciation de 15 % par rapport à 2011. Le goodwill représente la différence entre l'actif du bilan d'une entreprise et la somme de son capital immatériel et matériel valorisée à la valeur de marché.
23 milliards d'euros pour le secteur des télécoms
Sur le plan sectoriel, les télécoms ont enregistré la provision pour dépréciation de goodwill la plus élevée en 2012, avec une dépréciation cumulée de 23,4 milliards d’euros. Le secteur financier et celui des matériaux arrivent en deuxième et troisième position, avec une dépréciation totale du goodwill de respectivement 15,2 et 14,2 milliards d’euros. Ces dynamiques de l'industrie européenne contrastent avec les constatations de l'étude diffusée récemment par Duff & Phelps sur la dépréciation du goodwill aux États-Unis (U.S. Goodwill Impairment Study). Selon cette étude, 67 % de la dépréciation du goodwill enregistrée en 2012 concernent les secteurs suivants : Technologies de l’Information, Industrie et Santé.
Au niveau géographique, les sociétés du Royaume-Uni ont enregistré les dépréciations de goodwill les plus élevées en 2012. Environ 40 % des sociétés européennes qui ont répondu à l'enquête de Duff & Phelps ont comptabilisé une dépréciation de goodwill en 2012. Les raisons les plus communes invoquées par les sociétés concernées pour expliquer ces dépréciations sont les « conditions générales du marché » et le « ralentissement général de l'industrie ». Les situations spécifiques à une unité génératrice de trésorerie (UGT) ont été mentionnées mais avec une incidence moins importante.
"La crise financière et économique mondiale, puis l'amorce ultérieure d'une reprise, ont impacté fortement les Goodwill et leurs dépréciations au cours des trois dernières années. Pour les années à venir, plus de deux tiers des entreprises interrogées anticipent une modification de leurs tests de dépréciation suite à l'introduction, cette année, de la norme IFRS 13", explique Yann Magnan, directeur génréal du bureau parisien de Duff & Phelps.
Au niveau géographique, les sociétés du Royaume-Uni ont enregistré les dépréciations de goodwill les plus élevées en 2012. Environ 40 % des sociétés européennes qui ont répondu à l'enquête de Duff & Phelps ont comptabilisé une dépréciation de goodwill en 2012. Les raisons les plus communes invoquées par les sociétés concernées pour expliquer ces dépréciations sont les « conditions générales du marché » et le « ralentissement général de l'industrie ». Les situations spécifiques à une unité génératrice de trésorerie (UGT) ont été mentionnées mais avec une incidence moins importante.
"La crise financière et économique mondiale, puis l'amorce ultérieure d'une reprise, ont impacté fortement les Goodwill et leurs dépréciations au cours des trois dernières années. Pour les années à venir, plus de deux tiers des entreprises interrogées anticipent une modification de leurs tests de dépréciation suite à l'introduction, cette année, de la norme IFRS 13", explique Yann Magnan, directeur génréal du bureau parisien de Duff & Phelps.