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8 % de rebond en 5 séances, tel aura été l’impact positif des discours accommodants des banquiers centraux ces derniers jours, accompagné d’un rebond du pétrole. Toutefois, ce rebond « technique » des indices, suite à une chute de plus de 10% des cours dès le début d’année, ne permet pas de changer la tendance de fond, toujours baissière et pesante.
A court terme, c’est plutôt un échec
La fin de semaine devrait être d’importance avec un second rendez-vous, de la banque centrale japonaise (BoJ) cette fois-ci, très attendue vendredi matin, au sujet d’une possible augmentation de son programme d’assouplissement quantitatif actuel. Si tel devait être le cas, cela serait un soutien supplémentaire pour les marchés actions. Espérons que le fait que la BoJ détienne déjà plus de 50% des ETF japonais n’effraie pas les investisseurs. Les opérateurs seront également focalisés sur les chiffres d’inflation en zone Europe publiés vendredi à 11H, ainsi que le PIB américain attendu en hausse de 0,8 % pour le trimestre précédent. La séance de demain étant la dernière du mois et le moyen de reprendre de la hauteur pour améliorer la condition « graphique » de l’indice, nous suivrons avec attention les réactions des investisseurs à ces rendez-vous.
Graphiquement l’indice français tout comme son homologue allemand se trouve à la croisée des chemins. A 4 400 se trouve un point de conjonction entre la tendance baissière journalière ici matérialisée par un canal baissier et la tendance haussière de court terme reflétée par une oblique de soutien. En cas d’accélération haussière au-dessus des 4 400 la situation ne serait pour autant pas simplifiée puisqu’un pivot clé se situerait à 4 470 pour la suite. A court terme, c’est plutôt un échec qui prend forme mais la baisse violemment observée précédemment ne va pas forcément faire surface. Nous pourrions assister à une simple consolidation horizontale pendant plusieurs séances entre les bornes 4 230 et 4 470.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste pour CMC Markets.
Graphiquement l’indice français tout comme son homologue allemand se trouve à la croisée des chemins. A 4 400 se trouve un point de conjonction entre la tendance baissière journalière ici matérialisée par un canal baissier et la tendance haussière de court terme reflétée par une oblique de soutien. En cas d’accélération haussière au-dessus des 4 400 la situation ne serait pour autant pas simplifiée puisqu’un pivot clé se situerait à 4 470 pour la suite. A court terme, c’est plutôt un échec qui prend forme mais la baisse violemment observée précédemment ne va pas forcément faire surface. Nous pourrions assister à une simple consolidation horizontale pendant plusieurs séances entre les bornes 4 230 et 4 470.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste pour CMC Markets.